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Coach Sportif Camille Chalard

Coach Sportif Profeel depuis 2016, Camille Chalard fait le point

J’ai la chance d’être membre de l’équipe Profeel, chaque Coach Sportif y est tout aussi compétent et impliqué, les uns comme les autres, une équipe avec qui j’apprends beaucoup.

En quatre ans chez Profeel, j’ai réussi à développer mes compétences et appris à réaliser d’autres projets autre que le coaching sportif comme la Formation en entreprise et les Team Building sportif. Des choses qui me semblaient impossibles auparavant. Je suis Camille Chalard et je vous présente mon parcours depuis 4 ans.

Coach Sportif Profeel depuis 2016

Tout d’abord pour être coach sportif aujourd’hui, c’est être diplômé d’état.

Le diplôme d’état, le BE des métiers de la forme – devenu le BP JEPS AGFF – est un diplôme qui contient une formation très exigeante tant sur les connaissances théoriques que sur la pratique du métier.

On aborde en profondeur différents thèmes : Anatomie, physiologie du sport, gestion des pathologies, configuration d’un entrainement, planification d’une remise en forme, préparation physique spécifique, obésité, maternité, ancienneté…

Des notions de nutrition et de sports spécifiques comme l’haltérophilie, la force athlétique et le culturisme sont également abordés.

Il est nécessaire d’être irréprochable dans ces domaines pour pouvoir exercer au mieux notre métier et toucher un public large avec des objectifs variés.

Mais lorsqu’on décide de se lancer dans ce diplôme, il ne suffit pas uniquement d’être juste un bon sportif. Il faut être motivé, très motivé ! C’est un concours qui nécessite de réussir des « prérequis » comme des épreuves de tractions, de squats, de développé couché ou encore des épreuves de course. Et une fois ces épreuves passées, d’autres nous attendent derrière.

Pour ma part, lorsque j’ai pris la décision de me présenter au concours, malgré mon bon niveau sportif, j’ai dû m’entrainer pendant plusieurs mois pour être prête le jour J.

Mais même le jour J, on ne se rend pas vraiment compte de ce qu’il peut bien nous attendre. C’est un concours, il faut savoir se démarquer des autres.

Lorsque j’ai été accepté, j’ai découvert l’exigence physique du diplôme et le travail que cela nécessite. Musculation intensive plusieurs fois par semaine, cardio, cours théoriques et alternance dans un club de sport le soir. Tout en préparant de nombreux dossiers pour valider le diplôme.

Une grande organisation et beaucoup d’énergie sont nécessaires !

La première chose que l’on apprend en formation pour devenir coach sportif c’est de ne jamais porter atteinte à l’intégrité physique de nos clients. C’est notre métier, notre mission avant tout. On nous apprend à enseigner les bonnes positions, les bons gestes et les règles de sécurité.

En soi, tout le monde peut faire du sport mais c’est un réel métier d’être coach sportif.

Une fois diplômé, il faut se jeter dans le grand bain. On apprend que le monde du sport est rude et pleins de concurrence. Pour ma part, après un passage au Creps de Talence au pôle espoir de volley-ball, j’ai choisi de me lancer en tant que coach sportif en m’engageant avec Profeel Concept en 2016. Leurs valeurs, leur engagement et leur professionnalisme sont des éléments qui m’ont tout de suite plu.

J’ai appris à aborder mon métier de coach sportif avec les valeurs et les méthodes de Profeel. Les clients m’ont tout de suite mis en confiance et m’ont surtout accordé leur confiance. Même en ayant acquis toutes les connaissances théoriques et spécifiques en BP, il y a certaines choses que l’on n’apprend pas. Notre personnalité, avoir de l’empathie, être à l’écoute sont des qualités nécessaires et primordiales selon moi. C’est ce qui fait notre identité de coach et nous démarque des autres. C’est notre force.

Nos horaires sont parfois un peu « barbares » : nous nous levons très tôt, nous finissions tard pour nous accommoder au mieux aux emplois du temps de nos clients.

Mais au fil du temps, nous avons la chance de construire une réelle complicité avec eux. Nous faisons partie intégrante de leur vie, de leur quotidien depuis des années. Et cette confiance qu’il nous accorde est la clé de tout.

Nous les suivons dans les différentes étapes de leur vie : une perte de poids, après une maladie, une grossesse ou encore une échéance sportive. Partager des moments comme cela avec eux, voir la confiance qu’ils nous accordent sont les raisons pour lesquelles j’ai décidé de faire ce métier.

Coach Sportif, Camille Chalard

En parallèle de tout ça, j’ai eu la chance de pouvoir continuer ma passion : le volley-ball, que je pratique depuis maintenant 20 ans.

J’ai eu l’honneur de pouvoir défendre les couleurs de Bordeaux Mérignac Volley en deuxième division française. Beaucoup d’efforts et de sacrifices sont nécessaires. Il faut travailler dur au quotidien à l’entrainement, être au top physiquement pour être la plus performante possible le jour du match. Mais pour ma part, je devais également concilier volley à haut niveau et mon métier de coach chaque jour. Cela demande beaucoup d’organisation et une volonté de fer.

Il y a forcément des moments de doute, des problèmes et des déceptions qui surviennent à un moment donné. Un gros travail sur soi et une remise en question est forcément nécessaire pour réussir à surmonter ces épreuves qui peuvent parfois nous détruire. On apprend également que le sport de haut niveau est sans pitié, c’est pourquoi il faut travailler dur. Ce n’est pas quelque chose d’acquis, c’est un privilège.

Mais malgré tout ça, j’ai toujours été entouré. J’ai toujours eu des équipes avec des filles géniales et un staff sur qui on peut compter. C’est une grande fierté pour moi de faire partie de tout ça.

Avec la plus grande humilité, j’essaye de transmettre au mieux mes connaissances et mon expérience que j’ai obtenu au fil du temps tout en continuant à apprendre.

J’ai la chance de travailler avec une belle équipe de coachs chez Profeel, tous aussi compétents les uns que les autres avec qui j’apprends beaucoup.

En quatre ans chez Profeel, j’ai réussi à développer mes compétences et appris à réaliser d’autres projets autre que le coaching sportif comme les formations et les Team Building. Des choses qui me semblaient impossibles auparavant.

Voici ce que c’est d’être coach sportif aujourd’hui selon moi. Un métier bien souvent sous-estimé mais qu’il est important de valoriser. C’est un métier dur, mais qui vaut de l’or.

Camille Chalard